NARRATIVITÉ DU LANGAGE CORPOREL ET NARRATIVITÉ DU LANGAGE VERBAL

RÉFLEXIONS SUR CERTAINS ASPECTS DE LEUR ARTICULATION, EN MÊME TEMPS QUE DE L’ARTICULATION ENTRE LA CONSTITUTION IDENTITAIRE ET LES CAPACITÉS D’EXPRESSION VERBALE SANS RISQUER DE SE PERDRE.

Exposé le 20/09/2003 au Colloque international Histoires sans fin,

hommages à J. Hochmann. Mis à jour et complété en septembre 2012 ; 17 pages.

 Copyright Geneviève Haag

RESUMÉ :  A travers des matériaux issus du travail psychanalytique avec des enfants de structures variées entre l’autisme et la névrose, ainsi que de l’observation d’expressions spontanées captées dans le développement normal des nourrissons, sera cernée une véritable narrativité préverbale au moyen du langage corporel et des représentants architecturaux, narrativité principalement occupée au récit de la genèse du Moi corporel en tant que fondation de l’identité ainsi qu’à l’exposé de structures prénarratives installant les formes de contenance. Il semble exister une charnière entre la préoccupation consciente de cette narrativité et sa disparition par un probable mécanisme de refoulement (que je préfère appeler relégation) au moment de l’avènement de la possibilité d’utiliser le langage verbal ; le langage mimique et gestuel subsisterait comme accompagnement minimal inconscient de la narrativité verbale. Sera ensuite brièvement discutée l’articulation entre les très intéressantes propositions thérapeutiques narrativantes faites par J. Hochmann et son équipe auprès des enfants autistes et un authentique travail psychanalytique parallèle cernant et interprétant les angoisses et défenses primitives dès le départ grâce au repérage de cette narrativité du Moi corporel, dont la constitution et la consolidation semblent bien préconditionner les capacités éventuelles de développement de l’expression narrative verbalisée.

 

 

Désirez-vous un autre texte ?


panier